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Date de création : 16.05.2010
Dernière mise à jour : 19.06.2010
67 articles


Santé

L'anorexie mentale

Publié le 23/05/2010 à 06:13 par infos-precarite

L'anorexie mentale (du grec ἀνορεξία (anorexíā), « perte d'appétit ») est un des troubles des conduites alimentaires (TCA), à ne pas confondre avec l'anorexie comme pathologie médicale. Elle se manifeste notamment par une préoccupation tyrannique de l'apparence, qui entraîne des restrictions alimentaires drastiques. Les causes sont multiples et surdéterminées. En tout état de cause, elles relèvent d'une psychopathologie de l'image du corps. La mode et les phénomènes d'imitations entre adolescents sont souvent incriminés, mais ils restent difficiles à isoler de l'histoire du sujet qui souffre de son environnement familial et d'événements de vie déclenchants.
La sociologie propose de prendre en compte la part des aspects sociaux liés, comme par exemple le fait que l'anorexie mentale ne se retrouve pas dans les mêmes proportions partout dans toutes les cultures et à toutes les époques. Dans certaines cultures, elle est absente. Souvent, les sujets qui souffrent de ces troubles sont surtout des adolescentes, même s'il y a de plus en plus de garçons.


Définition
L'anorexie mentale est donc un trouble psychique qui se traduit notamment par une perte de poids importante, mais cette dernière est liée à une restriction alimentaire déterminée volontairement même si les causes de ces privations auto-infligées restent inconscientes pour les personnes qui en souffrent. Dans l'anorexie mentale, le patient lutte contre la faim, tandis que dans l'anorexie, il a perdu l'appétit.
Les critères diagnostiques de l'anorexie mentale habituellement retenus sont :
refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d'un poids minimum normal pour l'âge et pour la taille (ex., perte de poids conduisant au maintien du poids à moins de 85% du poids attendu, ou incapacité à prendre du poids pendant la période de croissance conduisant à un poids inférieur à 85% du poids attendu) ;
peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale ;
altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps (image du corps), influence excessive du poids ou de la forme corporelle pour le narcissisme ou estime de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle.
L’anorexie figure parmi les plus mortelles des maladies du psychisme. Le taux de mortalité à 10 ans est de 5 %, il avoisinerait les 20 % à plus long terme, car la santé de celles et ceux qui en réchappent demeure irréversiblement fragilisée.


Épidémiologie
L’anorexie touche moins de 0,5 % des jeunes femmes dans la forme anorectique pure. Le syndrome boulimique touche 1 % des jeunes femmes et 0,1 % des jeunes hommes. Cette maladie concerne essentiellement les jeunes filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l’âge de 9 ou 10 ans. Les garçons sont moins touchés (9 anorexiques sur 10 sont des filles) mais l'évolution des mœurs tend à les rendre plus susceptibles de devenir malades.

Différents types
On peut distinguer pour la forme deux types d'anorexie mentale (autre fait qu'on ait admis qu'il existe autant de manières d'être anorexique que de personnes souffrant du trouble) :
Type restrictif : pendant l'épisode actuel d'anorexie mentale, le sujet restreint intensément son alimentation et n'a pas, de manière régulière, présenté de crises de boulimie ni recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs (c.à-d. laxatifs, diurétiques, lavements).
Type avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs : pendant l'épisode actuel d'anorexie mentale, le sujet restreint intensément son alimentation et a, de manière régulière, présenté des crises de boulimie et/ou recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs (laxatifs, diurétiques, lavements).
Souvent, ces restrictions s’accompagnent d’activités physiques ou intellectuelles intenses, toujours par peur de grossir. L'anorexie mentale est toujours liée à une psychopathologie et s'accompagne souvent aussi d'anxiété, de dépression, de repli sur soi et parfois de dépendances aux drogues ou à l’alcool. Elle peut prendre une forme explicitement ou implicitement suicidaire.


Causes
Elles restent inconnues. Il existe de probables facteurs génétiques, soupçonnés sur les formes familiales et chez les jumeaux.

Psychopathologie
En psychopathologie, on considère l'anorexie mentale comme une conduite addictive. Le lien à l'oralité primaire et/ou secondaire sont évidents et peuvent être compris comme un avatar du complexe d'Œdipe ou de ses précurseurs. La conduite de refus de nourriture peut aussi être vue comme l'évitement d'un processus de mentalisation des identifications primaires et/ou secondaires. C'est un symptôme qui traduit une mauvaise intégration inconsciente de l'image du corps en lien avec les caractères sexuels secondaires, rondeurs féminines de la puberté, etc. pour les jeunes femmes. Le trouble survient souvent dans des contextes familiaux particuliers (faiblesse des repères relatifs à la différence des générations, etc.). La relation à l'objet interne mère est marquée par un refus ou une impossibilité de s'identifier à une femme adulte sexuée. Les mécanismes de défense par la rationalisation, l'intellectualisation et l'ascétisme sont fréquemment au premier plan. Mais, il existe, une autre courant, provenant des Etats-Unis et du Canada qui associe l'anorexie au domaine de la phobie, tandis que la boulimie relèverait de la dépendance. (Institut universitaire en santé mentale Douglas-clinique des troubles de l'alimentation, Montréal, Qc, Canada)
« Etre mince » n’est qu’un prétexte, un support au besoin de maîtriser un univers qui leur semble extrêmement nocif (le jugement des autres est déformé autant en intensité qu’en direction).
Les personnes du corps médical en contact avec des personnes anorexiques ont noté un sentiment fort et systématique de culpabilité obsessionnelle. Dans le cerveau anorexique, l’information « je suis coupable » est liée à une morale qui rejette tout ce qui est « injustice », cela implique qu’en étant coupable, on doit être puni. Et lorsqu’on est puni, on ne doit pas éprouver de plaisir. Le plaisir le plus accessible dans la nature humaine étant issu du besoin primaire alimentaire, s’alimenter devient pour l’anorexique : « inacceptable ».
Le sentiment de culpabilité pourrait venir d’une suite de causes et d’effets mal compris (Divorce, réflexions d’autrui, pratique sexuelle mal vécue, rejet amoureux… / tout peut être source) Faute d’avoir compris la cause du malaise, l’individu se rendrait responsable du « problème ». L’anorexique mélange souvent deux informations : « être présent lors d’un événement » et « être responsable de l’événement ».
Tant que l’anorexique a ce sentiment obsessionnel de culpabilité, la guérison est compromise. Toute psychothérapie qui ne prend pas en compte cette « logique anorexique » amène au taux de rechute important. Cet échec a le résultat d’alimenter encore plus son sentiment de culpabilité.
Reconstituer la suite mal comprise de causes et d'effets et source de culpabilité, devrait se faire idéalement avec des professionnels de la santé.


Le diagnostic
Doit être établi ou confirmé par des spécialistes et tenir compte de l'ensemble du fonctionnement mental, des mécanismes de défense, du type d'angoisses (dépressive, psychotique) et du type de relation d'objet. Des adolescents présentent parfois des conduites alimentaires d'allure anorexique mais qui sont passagers relevant parfois d'attitudes d'identification à des camarades, à des vedettes ou autres mannequins. Lorsque le trouble persiste, il doit faire l'objet de consultations spécialisées et de traitements ad hoc. Il faut être attentif à distinguer ce qui relèverait d'un trouble addictif, borderline ou d'une pathologie psychotique masquée avec parfois des délires d'empoisonnement. En clinique, la frontière entre les deux pôles d'organisation psychopathologique, psychotique et borderline n'est pas toujours simple à distinguer.
Selon les critères actuels du DSM-IV relativement à l’anorexie mentale, toutes les conditions suivantes devraient être respectées :
a) refus de maintenir le poids corporel au-dessus de la normale minimale (moins de 85 % pour l’âge et la taille),
b) peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale,
c) altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps (dysmorphophobie),
d) influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estimation de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle
e) aménorrhée pendant au moins trois cycles consécutifs chez les femmes menstruées (aménorrhée secondaire).
Complications
Sur le plan physique, cette maladie se traduit par une perte de poids. La perte de poids est directement liée à la privation alimentaire. Elle induit ce qu'on appelle une dénutrition.
La privation alimentaire entraîne assez vite de nombreux déficits en minéraux, vitamines et autres éléments essentiels. Ceux-ci, ainsi que la perte de poids vont induire des dérèglements voire des dommages sur l’organisme : perte des muscles, chute de tension artérielle, malaise, perte de connaissance, chute des cheveux, anxiété, insomnie, fatigue, sensation de froid permanente, perte de mémoire, aménorrhée (disparition des règles), décalcification, ostéoporose, difficultés relationnelles majeures (perte des amis, conflits familiaux). Les dérèglements physiques peuvent, à terme, menacer la vie de la personne. La mortalité est estimée à un peu moins de 6% par décade dans la maladie.
L'anxiété et le besoin de maigrir vont être responsable d'une hyperactivité physique.


Traitements
Anciennement, le traitement reposait essentiellement sur l'isolement du milieu familial. Mais, faute de preuves scientifiques de son intérêt, il n'est plus pratiqué. L'hospitalisation, lorsqu'elle est nécessaire, a pour objet d'aider à la reprise de poids. Pour ce faire, la (le) malade est idéalement accompagné(e) par une équipe comprenant un médecin, une diététicienne et un(e) psychothérapeute. La prise en charge doit permettre d'engager un travail psychothérapeutique qui vient donner du sens aux symptômes et proposer des solutions. La peur de grossir pourra alors se résorber, voire disparaître. Une prise en charge spécialisée est généralement nécessaire. Elle doit être multi-disciplinaire : médicale, psychothérapeutique et/ou éducative et nutritionnelle. La principale difficulté est le refus du traitement, par peur de prendre du poids et de devenir obèse. Il faut aider la/le patient(e) à prendre conscience qu'il souffre d'une maladie qui peut se soigner.
Le traitement consiste à engager le dialogue avec l’adolescent/e par un travail vers une ré-alimentation et une reprise de poids. Un médecin généraliste assure alors en parallèle, le suivi du poids et de l’état de santé. Dans les cas graves, une hospitalisation est nécessaire : elle permet souvent à la jeune fille de nouer d’autres relations et de développer le sentiment, qui leur est étranger, d’exister par elle-même. Les parents peuvent également être soutenus dans un cadre psychothérapeutique familial.
Dans tous les cas, une approche nutritionnelle est indispensable. Il est important de noter, que dans les faits, aucune thérapie ne peut être entreprise avant que la patiente ait pu atteindre un certain poids, qui lui permettra de bien comprendre les concepts présentés. Et c'est ce que préconise la nouvelle méthode de Maudsley. Originaire d'un hôpital britannique, cette méthode semble obtenir des résultats favorables, plus particulièrement chez une clientèle de jeunes anorexiques dont l'âge se situe entre les 11-14 ans. Elle permet de réduire la mortalité et d'assurer le traitement de la dénutrition. Ce qui différencie cette méthode est l'implication importante des parents dans le plan de traitement, ce qui était impensable, il y a une trentaine d'années, ou, au contraire, on retirait la personne malade de son milieu familial.
Par contre, dans certains cas extrêmes, des moyens de réalimentation sévère seront nécessaires (sonde naso-gastrique). Dans d'autres cas qui mettent en cause des adolescentes plus âgées et des adultes réfractaires à toute forme d'aide mettant sérieusement en jeu leur santé et leur vie, il sera alors nécessaire d'obtenir un mandat de la Cour, afin de permettre une évaluation psychiatrique, qui déterminera si il y a une possibilité d'hospitaliser la personne contre son gré.
Les traitements donnent des résultats positifs, tant sur le plan physique que psychologique plus précisément quand la patiente est traitée à l'intérieur d'une période de quatre ans. Il demande une grande patience aux psychiatres, psychothérapeutes, médecins et pédiatres qui collaborent à la prise en charge. Les rechutes sont la règle, mais après des mois ou des années de lutte commune, l'adolescente, ou l'adulte qu'elle est devenue, pourra s'ouvrir à une plus grande autonomie et à une moindre dépendance à ses conduites alimentaires.
On estime que la guérison est obtenue dans environ 50 % des cas et pour un tiers des cas, les malades gardent plus ou moins de troubles alimentaires, un poids trop bas et une peur de grossir très forte. Les rechutes font partie du traitement, si elles sont considérées uniquement comme des échecs cela conduit à un découragement et des abandons. Elles doivent être travaillées et élaborées en psychothérapie pour qu'elle puissent être intégrées comme une étape du traitement. On estime aussi à 20 - 25 % des cas où l’anorexie mentale persiste. De toutes les façons, les traitements sont à envisager sur le moyen ou long terme. On ne se débarrasse pas de ce type de problématique par des traitements miracles. Les troubles des conduites alimentaires mettent à l'épreuve les processus d'adolescence, la pensée, l'action, la sexuation, l'autonomie, etc. Ils remettent aussi en cause les équilibres et les acquis de l'enfance.
Il n'existe pas de traitement médicamenteux ayant prouvé une quelconque efficacité dans cette maladie.


Anorexie des nourrissons
Outre les adolescents, l'anorexie peut toucher directement les nourrissons. L'anorexie symptomatique des nouveau-nés est le signe de perturbation fonctionnelle des centres réflexes situés dans le cerveau, et, si l'enfant n'est pas prématuré, cette perturbation est due à des lésions cérébroméningées à la naissance (hémorragie cérébrale, anoxie, par exemple). Dans ce cas, le refus de l'alimentation est évidemment important et tenace, et, par là, se distingue de l'anorexie dite "primitive", où le nouveau-né, hypotonique, ne tire pas ou refuse sein et tétine.
Dès sa naissance, l'enfant se trouve pris dans une relation à la mère qui s'inscrit entre le besoin et la demande. L'objet alimentaire qui satisfait le besoin est aussi objet d'une demande d'amour à la mère nourricière. L'enfant demande à être nourri et aimé dans le même temps ou la mère qui l'aime lui demande aussi d'absorber la nourriture qu'elle prépare pour lui. Dès lors que le désir de l'enfant s'insère entre le besoin et la demande en se fondant sur un manque. Le nourrisson peut être amené à rejeter la nourriture en confondant ainsi nourriture et amour.


Pistes organicistes et hypothèses biologiques
De nombreuses hypothèses organicistes sont travaillées depuis des décennies, toutes ne sont plus d'actualité, comme pour toutes les autres psychopathologies, les recherches dans le domaine sont en cours et aucune d'elles ne s'impose actuellement comme pouvant être retenue comme définitive. On doit donc être prudent lorsqu'on en prend connaissance et qu'on les diffuse.
En 1994, a été isolée une hormone sécrétée par les cellules du tissu gras, les adipocytes. Cette hormone, appelée leptine, renseignerait le cerveau sur les réserves en graisse de l'organisme. La leptine est le produit de l'expression du gène obèse (ob). Les mutations de ob induiraient une obésité morbide majeure associée à un diabète gras. La sécrétion de leptine aurait pour action de diminuer les apports alimentaires et de favoriser la perte de poids. Les taux plasmatiques de leptine sont fortement corrélés à la masse grasse mesurée par l'index de masse corporelle. La perte de poids due à la restriction alimentaire serait associée à une diminution des taux plasmatiques de leptine. Il existerait des récepteurs à leptine au niveau du noyau arqué de l'hypothalamus. Une élévation du taux de leptine circulante est détectée par les neurones du noyau arqué. Il s'ensuivrait un ensemble de réponses complexes, humorales, viscéro-motrices et comportementales qui inhiberaient la prise alimentaire.
Un des moyens par lesquels la leptine diminuerait l'apport alimentaire serait la baisse de la valeur appétitive des aliments. La leptine modifierait l'état du circuit méso-limbo-cortical impliqué dans les mécanismes de récompense. La perte de poids résultant d'une restriction alimentaire chronique augmenterait les effets de récompense d'une stimulation de l'hypothalamus latéral et inversement, l'injection de leptine diminuerait l'effet de récompense d'une stimulation de l'hypothalamus latéral chez le rongeur. Ce mécanisme pourrait être utile à l'analyse du phénomène de chronicité de l'anorexie mentale.
Les adipocytes ne sécrèteraient pas seulement de la leptine. Un autre peptide aurait été récemment identifié, l’adiponectine, qui interviendrait dans la régulation du métabolisme glucidique et lipidique. Les taux sanguins d’adiponectine sont abaissés dans l’obésité et augmentés chez les boulimiques à poids normal. Des études épidémiologiques faites chez les jumeaux montrent qu'il existe un héritage partiel des troubles de conduites alimentaires.
Pour les jumelles monozygotes, Kendler et col. trouvent :
- 56 % de concordance dans l'anorexie - 23 % de concordance de la boulimie
et pour les jumelles dizygotes :
- 5 % dans l'anorexie - 8,7 % dans la boulimie.
Il existerait donc possiblement une vulnérabilité biologique en partie héréditaire, passant peut-être par le gène codant la leptine ou les autres neuromédiateurs impliqués dans la régulation des conduites alimentaires.


Mouvement pro-ana et pro-mia
Le mouvement pro-ana est un mouvement pour anorexiques mentales dont les membres prétendent que leur maladie n'en est pas une, mais plutôt un mode de vie. Le mouvement pro-ana est le « miroir » d'un autre mouvement nommé pro-mia pour la boulimie. Même si les deux restent liés, ce dernier a moins d'adhérents. Les sites web des membres de ces mouvements sont une source de "motivation" pour les autres membres et les poussent à persévérer dans leur perte de poids en imposant des commandements et en montrant des lettres de motivation ou même d'insultes "écrites par Ana ou Mia".
Ces sites web poussant à des comportements anorexiques ou boulimiques sont dangereux et sont interdits par la loi française depuis 2008. « Est prohibée la diffusion des sites Internet promouvant, incitant et encourageant les adolescents à devenir anorexiques.
En France, le député François Vannson (UMP) a proposé le 26 février 2007 d'ajouter à l’article 15 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication l'alinéa suivant : « Est prohibée la diffusion des sites Internet promouvant, incitant et encourageant les adolescents à devenir anorexique. » Les peines encourues pourraient atteindre 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende car « le fait de provoquer une personne à rechercher une maigreur excessive en encourageant des restrictions alimentaires prolongées ayant pour effet de l'exposer à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé. »



Le harcelement moral au travail

Publié le 19/05/2010 à 10:13 par infos-precarite

Définition du harcèlement moral
Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés envers une personne qui ont pour but de dégrader ses conditions de travail et qui ont pour effet d'altérer la sante physique et mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Ces agissements sont interdits qu'ils soient exercés par l'employeur, un supérieur hiérarchique, ou entre collègues


Sanctions encourues en cas de harcèlement moral
Sanctions disciplinaires :
tout salarié ayant procédé à des agissement de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires.
Sanction pénale :
Le harcèlement moral est un délit puni d'1 an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.

Comment réagir face à du harcèlement moral ?
Déjà ne restez pas seul , en parler car un des buts recherchés par le harceleur c'est justement de vous isoler, si il y a des délégués du personnel ou syndicaux tournez vous vers eux.
Parler en a votre médecin traitant, si le harcèlement moral est prouvé cela peut être pris en charge en tant que accident du travail par la sécurité sociale IMPORTANT le terme harcèlement moral ne doit pas être noté sur l'arrêt de travail de votre médecin traitant en effet ce terme est d'ordre juridique.
Le médecin du travail pourra également établir un certificat qui mentionne ce qu'il sait de l'entreprise.
Renseignez vous auprès d'autres salariés pour savoir si ils sont victimes aussi de tels agissements.

A ce propos :
5 salariées ont fait un courrier qui décrivait la nature des agissements d'un de leur
responsable, ce courrier nous a été transmis et la personne incriminée après une enquête a eu une sanction disciplinaire qui s'est traduite par une rétrogradation à un poste inférieur.

Faites un courrier à votre employeur, qui lui est tenu par les textes de loi en vigueur de faire procéder à une enquête.

L'alcoolisme

Publié le 19/05/2010 à 07:30 par infos-precarite

Très important
Cet article sur l'alcoolisme n'a aucune valeur thérapeutique, il est là à titre d"information destinée plus particulièrement aux proches, conjoints et conjointes qui souvent sont désarmés face à la maladie de l'alcoolisme.
Il est aussi le fruit de témoignages d'anciens malades alcooliques et de leur expérience qu'ils en soient remerciés très chaleureusement.


Pourquoi cette appellation de maladie alcoolique ?
Il est maintenant établi que l'alcoolisme est une maladie, et dans l'imagerie populaire le malade alcoolique était synonyme de poivro, ivrogne, soulard etc etc, alors pour lui rendre un peu de dignité le milieu médical les ont appelés les malades alcooliques.

Le déni du malade face à l'alcool
Le malade alcoolique va souvent être dans le déni il ne reconnaitra pas qu'il a un problème avec l'alcool, et toutes les tentatives pour l'aider à s'en sortir seront vouées à l'échec.
Le malade alcoolique va vous trouver toutes les excuses du monde pour consommer de l'alcool, et sachez qu'il n'y a pas plus menteur qu'un malade alcoolique. Mais la chose la plus importante à retenir c'est que le malade alcoolique est une personne en souffrance.

Pourquoi cet alcoolisme ?
Les causes sont nombreuses et variés et les spécialistes du milieu médical ne sont pas toujours d'accord entre eux, mais au vu des témoignage nous dirons que chaque cas d'alcoolisme à sa cause, et le malade alcoolique souvent ne le sait pas lui même. Bien sûr il va vous évoquer des raisons de son alcoolisme afin de se déculpabiliser, mais ayez toujours à l'esprit que c'est une personne en souffrance et que souvent les raisons de son alcoolisme sont plus profondes.

Quels soins apportés au malade alcoolique ?
Le principal soin à apporter au malade alcoolique sera dans un premier temps le sevrage où l'alcool est remplacé par un traitement médicamenteux. Ce sevrage peut se faire de différentes façons soit en milieu hospitalier soit en soins ambulatoires. Ce sevrage dure en général 21 jours.
Puis si le malade le souhaite une cure peut lui être prescrite, cette cure dure en général 3 mois. Pour ce qui administratif ne vous en faites pas il y a des assistantes sociales travaillant au sein de ces services hospitaliers qui vous aident pour monter les dossiers.


Comment réagir face à un malade alcoolique ?
En premier lieu ayez bien à l'esprit que si le malade alcoolique ne reconnait pas de lui même qu'il a un problème avec l'alcool tous vos efforts serons vains
Alors que faire?. Chose importante ne rester pas seul, n'hésitez pas à prendre rendez vous dans une consultation d'alcoologie. Passer par votre médecin traitant qui vous dirigera vers un service d'alcoologie.
Rapprochez vous d'associations d'anciens malades alcooliques qui contrairement à une idée reçue à laquelle il faut tordre le cou, se composent aussi de gens comme vous, qui sont confrontés à un proche souffrant de cette maladie et qui partagerons avec vous leurs expériences et saurons vous écouter, et même si votre conjoint, conjointe, ou proche ne vous accompagne pas c'est pas grave. Si vous allez régulièrement à ces réunions il va commencer à se poser des questions, et bien sûr dans ces réunions il y a d'anciens malades alcooliques qui par leur témoignage vous apporterons un soutien non négligeable.


La rechute
La rechute dans la maladie de l'alcoolisme fait partie du processus de cette maladie, comme nous l'évoquions le malade alcoolique est une personne en souffrance.
En effet une fois que le sevrage ainsi que la cure seront fait le malade va devenir ce que l'on appelle dans le langage de la maladie, un abstinent, et là va se rajouter une souffrance supplémentaire puisque le malade alcoolique ne pourra plus consommer d'alcool car il sait qu'au moindre verre il replongera, et la difficulté sera de résister aux tentations. Il va devoir prendre de nouvelles habitudes, il va devoir affronter la méfiance des proches qui pensant bien faire vont épier faits et gestes.
Et c'est là que les associations d'anciens buveurs peuvent prendre le relais, car ils partagerons leurs expériences, ils apporterons un soutien au malade ainsi qu'aux proches.

Par contre un petit conseil ne vous arrêtez pas à une association, il faut que le malade en trouve une où il se sente bien, où il a envie de revenir.

Sites internet d'association d'anciens buveurs :
http://www.vielibre.org
http://www.alcooliques-anonymes.fr

En conclusion n'hésitez pas à nous apporter vos témoignages, ne restez pas seul.