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Statistiques

Date de création : 16.05.2010
Dernière mise à jour : 19.06.2010
67 articles


Les sdf

Publié le 17/05/2010 à 10:25 par infos-precarite
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Vidéo Youtube


Pour entendre le son de la vidéo, il faut éteindre le lecteur du blog à droite.

Sans Domicile Fixe
Un sans domicile fixe ou SDF est, dans le langage courant, une personne qui dort dans la rue ou dans des foyers d'accueil. On parle aussi de sans abri ou d'itinérant.
Le mot clochard a tendance à tomber en désuétude à cause de sa connotation péjorative (« la Cloche » désigne parfois l'ensemble des clochards). Juridiquement, une personne n'ayant pas de domicile fixe n'est pas forcément un « clochard » ou un « sans-abri », mais quelqu'un qui doit se doter d'un livret ou carnet de circulation. A noter que toute personne de nationalité française, même non locataire ni propriétaire (par ex. un squatter) a le droit d'obtenir une carte d'identité.
Depuis 1983, en France, le sigle "SDF" remplace la notion de vagabond, ou chemineau (celui qui « fait le chemin »), si présent dans la vie du XIXe siècle. Les sans-abri sont souvent dits "en situation d'exclusion sociale", bien que ce terme prête à débat : beaucoup de sans-abri travaillent (CDD ou intérim) et peuvent donc difficilement être qualifiés de « marginaux ». Le sigle vient de la terminologie policière : c'était une mention notée dans les formulaires en lieu et place de l'adresse de la personne contrôlée. A l'origine il pouvait aussi s'agir d'une personne habitant "chez des amis" ou en transit.


Comparaison de la France et des Etats-Unis
En 2005, un sociologue français, professeur aux Etats-Unis (à l'Université de Berkeley, en Californie), compare la situation française et américaine, emmenant son lecteur dans un ghetto de Chicago et une cité deshéritée de la banlieue industrielle de Paris : Parias urbains. Ghetto, banlieues, Etat, publié par La Découverte en 2006, montre que « la marginalité n'est pas partout tissée de la même étoffe » et souligne le rôle de l'Etat en la matière.
En France, sur les 800 000 SDF environ (en 2007), 100 000 vivent à Paris.
Le phénomène des sans domicile fixe aux États-unis recouvre une réalité différente et complémentaire à celle rencontrée en Europe. On distingue les homeless, SDF économiques et "sédentaires", qui représentent environ trois millions de personnes dans les années 2000, et les hobos, travailleurs qui se déplacent de ville en ville. Les hobos font partie de la culture américaine, entourés d'un certain romantisme dans l'appréciation qui est faite de ces itinérants. Aujourd'hui encore, certaines personnes choisissent de vivre la vie de hobo. Certaines personnes ayant vécu la vie de hobo sont célèbres : John Steinbeck, Jack London, George Orwell ou encore Robert Mitchum.


Statistiques
Il y aurait presque 800 000 sans abris en France dont quasiment 100 000 à Paris. Ils sont difficiles à dénombrer, car les sans-papier et les invisibles sont compliqués à répertorier. 17 % d’entre eux sont des femmes, et 20 % ont moins de 25 ans. Parmi les SDF âgés de 16 à 18 ans, la proportion de femmes atteint 70%.

Caractéristiques du sans-abrisme
Il est possible de noter une multitude de signes avant-coureurs au fait retrouver à la rue, cela permettant par la suite de tirer un profil statistique des sans-abris. Étant donné que toutes les sociétés modernes se trouvent confrontées à de tels problèmes, on comprend mieux que le sans-abrisme soit mondial. Le fait de rencontrer ces problèmes n'est pas nécessairement un signe de déchéance inexorable se soldant par le statut de SDF, mais il est par contre possible d'affirmer qu'une majorité de SDF se sont un jour ou l'autre retrouvés dans une telle situation.
Cela dit, il existe des explications volontaristes qui disent que les gens sont dans la rue principalement par choix. Le sans-abrisme est vu comme un style de vie qui est choisi et non imposé. En effet, les individus ont des options et ils sont en partie responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent. Un tel raisonnement sur le volontarisme tient une grande importance en politique et ce, en partie parce que cela exempte les hommes politiques, les structures politiques ainsi que les tendances auxquelles ils sont associés, de responsabilités directes vis-à-vis de certains problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés. Le phénomène du sans-abrisme est donc, selon eux, une entreprise volontaire. Certains agents de la police urbaine possèdent un point de vue similaire, bien que moins charitable. Ils attribuent la mendicité non pas aux forces sociales, aux problèmes personnels ou à la malchance mais bien à un choix peu réfléchi. Quand on se retourne vers les sans-abri eux-mêmes, on trouve peu de soutien à cette explication volontariste. Ce n’est pas une des raisons les plus fréquemment données pour expliquer pourquoi ils sont dans la rue. Dans cette étude, seulement 6,3 % des sans-abri avec lesquels les auteurs de l’étude ont discuté le sont par choix.


Les groupes
Dans cet univers hostile, des groupes peuvent se former, mais leur cohésion est fragile. En effet, il s’agit plus de rassemblements d’individus que de groupes à proprement parler, étant donné l’absence de réels sentiments d’appartenance. Leur unique élément de stabilité ne viendrait que d’un lieu géographique : une table, un parc, un banc, etc.

La santé
Habitats de sans-abri sous un pont de Paris. Le monde du sans-abri détient également une conception pauvre de la santé. De ce fait, le sans-abri ne peut pas se permettre de tomber malade, étant donné la lutte qu’il mène quotidiennement pour survivre. Elle est également perçue comme dévastatrice, en raison d’une image de soi déjà dévalorisée. Lorsqu’elle est présente, le sans-abri tend à diagnostiquer lui-même son mal afin de garder ne serait-ce qu’un minimum de contrôle sur sa vie et sur lui-même. De nombreux syndromes sont liés à la vie dans la rue. Par ailleurs, le corps sert simplement d’outil pour subvenir aux besoins vitaux et, dans cette optique, doit être fonctionnel. Toutefois, une contradiction apparaît : la priorité n’est souvent pas accordée à la santé, alors que ceci permettrait au corps d’avoir un fonctionnement optimal et de remplir les fonctions nécessaires à la vie dans la rue : « Un jeune homme qui vivait dans un squat s’était cassé le pied […]. Plâtré aux urgences, il avait du mal à se tenir sur ses jambes. Pour accéder à son squat, il devait monter des escaliers. […] Lassé de ces difficultés, il a retiré son plâtre après 3 jours (la durée d’immobilisation prévue était de 6 semaines). Il a boité longtemps et a toujours refusé une période de repos en maison d’accueil. »
Sur la contradiction évoquée ci-dessus, la priorité pour un SDF est l'estime de soi, de conserver ce qu'il en reste. Ensuite vient le refus du froid puis le refus de la faim. Ensuite vient la sécurité. Puis enfin il envisage la santé. Les priorités de survie d'une personne qui a plus de moyens sont exactement les mêmes mais elle oublie qu'il a déjà satisfait les plus urgentes.
Les "Lits Halte Soins Santé" sont des structures d'hébergement temporaires qui s'adressent aux personnes sans domicile fixe, sans distinction de pathologie, quelle que soit leur situation administrative, et dont l'état de santé nécessite une prise en charge sanitaire (hors soins nécessitant une hospitalisation) et un accompagnement social.
La durée de séjour prévisionnelle est fixée à moins de deux mois en accord avec l'avis médical. Les personnes sont prises en charge par une équipe pluridisciplinaire qui assure les soins en continu.
Le décret n° 2006-556 du 17 mai 2006 fixe les conditions d'organisation et de fonctionnement des structures « lits halte soins santé » (LHSS).


L’hygiène
L’importance accordée à l’hygiène varie selon les cas : certains utilisent des douches mises à disposition par des institutions ou des connaissances, alors que d’autres ne se lavent jamais. La plupart du temps, les vêtements ne sont pas entretenus, sont portés de jour comme de nuit et lorsqu’ils sont salis ou abîmés, sont jetés. Cependant, les sans-abri ont la possibilité de laver leurs habits grâce à des machines mises à leur disposition dans les centres d'hébergement. Ils peuvent se procurer des vêtements par l’intermédiaire d’œuvres caritatives qui achètent des vêtements sur leurs fonds propres ou « réutilisent » des habits donnés par ceux qui en ont. L'habillement n'a plus de fonction sociale mais constitue le seul rempart contre les aléas climatiques. Les vêtements peuvent être la source de différents maux, s'ils ne sont pas lavés régulièrement.

L’alimentation
Les sans-abri sont également confrontés à de nombreux problèmes liés à de l’alimentation : aliments de mauvaise qualité, mal conservés, mal cuits ou trop cuits, avec des dates de péremption dépassées... La diététique (trop de gras, trop de sucre) pose parfois presque autant de problèmes que le manque de nourriture. Carences et excès - simultanés, bien souvent - de tel ou tel type d'aliments caractérisent leur alimentation.

L’alcoolisme
L’alcool est très présent dans la vie à la rue, il donne l'illusion d'aider à surmonter les difficultés (froid, déprime...) mais, tout comme il ne réchauffe pas vraiment (le corps se refroidit même, médicalement parlant, après l'absorption d'alcool), c'est sur le long terme un compagnon souvent trop fidèle, dont on ne peut plus se débarasser.

Mortalité en France
Voir Sans domicile fixe en France (ci desous, en noir).

Emploi et exclusion sociale
On voit souvent les personnes sans domicile fixe comme des personnes désocialisées, totalement exclues de la société. Or, on s'est aperçu au début des années 2000 que c'était loin d'être le cas général.
Une étude faite en 2004 par l'Insee a montré qu'en France :
trois SDF sur dix ont un emploi, en général précaire (contrat à durée déterminée, intérim) ; c'est généralement pour eux le coût du logement et l'insuffisance des logements sociaux qui les maintiennent à la rue.
quatre SDF sur dix sont inscrits à l'Agence nationale pour l'emploi, et sont donc dans une dynamique de recherche d'emploi.
S'il n'y a pas double appartenance à ces deux catégories (conservation de l'inscription à l'ANPE en même temps que le bénéfice d'un emploi précaire), alors seuls 30 % des SDF en France sont réellement « désocialisés ».
Rectification : Il faut préciser que le mot « désocialisé » implique de ne plus être à même de vivre comme tout le monde et de ne plus pouvoir faire le cas échéant les démarches pour cela. Certains SDF ne sont pas inscrits à l'ANPE et ne cherchent pas d'emploi, non pas par désir de marginalité, mais parce qu'ils considèrent qu'on ne peut pas travailler lorsqu'on n'a pas de logement.
Par ailleurs, la crise du logement et le prix élevé de l'immobilier (en particulier en région parisienne) n'est que l'une des causes expliquant le phénomène des sans-abris. En effet, l'accès au logement, même pour celui qui peut payer, est restreint de nombreuses façons (nécessité d'avoir un garant, de pouvoir démontrer l'existence d'un salaire élevé et assuré, en général fondé sur un CDI, nécessité d'avoir des papiers, etc.) Ces contraintes demeurent considérables, au-delà même du coût du logement en lui-même.


Les « grands exclus »
Le phénomène des « grands exclus » est un phénomène social complexe à gérer. Il ne s'agit pas uniquement de pauvreté, mais surtout d'une désocialisation, d'une perte du lien social. En effet, une personne pauvre a en général des amis, de la famille qui peut l'héberger ; si la personne se retrouve dans la rue, c'est qu'elle a coupé ses liens avec ses amis et sa famille, ou l'inverse, ce qui arrive le plus souvent. Cela peut être en raison d'un déracinement (personne née à l'étranger ou ayant longtemps vécu à l'étranger, qu'elle soit de nationalité étrangère ou pas), de problèmes psychiatriques, d'un drame familial, d'un rejet de la part de l'entourage, d'une rupture voulue en raison de sévices subis. Dans un ouvrage récent, L. Thelen, chercheur belge ayant travaillé avec des acteurs institutionnels et des ONG d’aide aux personnes sans-logis ainsi qu’«en tant que» sans domicile fixe lui-même, cela en Belgique, en France et au Portugal, met en exergue la violence extrême qu’exerce l’environnement de la rue sur ses usagers principaux. Afin de survivre à ce milieu destructeur, ces derniers sont contraints à se soumettre à toute une série d’adaptations qui, à leur tour, vont encore renforcer la dépendance de l’individu vis-à-vis dudit milieu. Ce véritable cercle vicieux va mener le sans-abri à ce que l'auteur nomme «l’exil de soi», processus de désocialisation à ce point poussé que celui qui en est victime se trouve graduellement dépourvu de tout support social.
En sus d’apporter un certain nombre d’évidences montrant que le sans-abrisme peut conduire aux mêmes extrémités dans des milieux socioculturels très différenciés, cet ouvrage met également en lumière le fait que certaines institutions d’aide sociale, en ne prenant pas suffisamment en compte les contraintes environnementales auxquelles sont soumises les personnes souffrant d’extrême exclusion, participent au renforcement du processus d’exil de soi.
En effet, les personnes sans domicile fixe sont souvent réticentes à dormir dans les foyers : ceux-ci ne présentent pas des garanties de sécurité (notamment en ce qui concerne les vols), ils n'acceptent en général pas ceux qui ont des chiens, ni les couples de SDF.
Les chiens, outre le fait d'être des compagnons fidèles qui ne jugent pas, constituent également un moyen de défense contre l'agression, et empêchent de se faire arrêter par la police ou la gendarmerie lorsque celle-ci ne dispose pas d'un chenil.



Sans domicile fixe en France
Les sans-abris sont des personnes sans logement. Les personnes sans domicile fixe (SDF) en France sont des personnes ne bénéficiant pas d'une adresse postale pour l'administration.
On compte environ 800 000 SDF en France en 2007. Paris est la ville de France la plus touchée par le sans-abrisme avec un peu plus de 100 000 SDF.


Recensement
Difficultés
Le nombre de sans-abri (ou Sans Domicile Fixe, SDF) en France est difficile à évaluer, en partie en raison de l'absence d'outils statistiques appropriés, ainsi que par le caractère nomade de cette population. La crise du logement est l'une des causes principales expliquant l'absence d'accès à un toit.

Statistiques
Un comptage effectué une nuit de janvier 2004 par l'Insee a dénombré 86 000 SDF en France, soit 0,13% de la population. Selon l'ethnologue-psychanalyste Patrick Declerck (2002), il y a à Paris un noyau dur de 10 000 à 15 000 personnes qui vivent habituellement et de manière continue dans la rue (les clochards fortement désocialisés). Au-delà de cette population stable, on trouve un groupe plus instable ou moins durable et deux fois plus grand (20 000 à 30 000). Au total, 100 000 personnes vivraient ainsi en France.

L'âge moyen des SDF à Paris
Les SDF à Paris ont une structure par âge assez différente du reste de la population parisienne, avec par exemple beaucoup moins de personnes âgées de plus de 60 ans.
- 22 % des hommes SDF à Paris ont entre 16 et 30.5 ans.
- 57 % des hommes ont entre 31 et 50 ans.
- 19 % des hommes ont entre 51 et 64 ans.
- 2 % des hommes ont 65 ans et plus.
- 48 % des femmes SDF à Paris ont entre 18 et 30 ans.
- 45 % des femmes ont entre 31 et 50 ans.
- 6 % des femmes ont entre 51 et 64 ans.
- 1 % des femmes ont 62 ans et plus.


Proportion de femmes SDF
17 % des SDF de Paris, tout comme aux USA d'ailleurs, sont des femmes.
1 femme SDF sur 3 à Paris est accompagnée d'enfants, avec ou sans conjoint.


Situation matrimoniale des SDF
57 % des SDF sont célibataires.
8 % sont mariés.
Plus de 1 SDF sur 3 a divorcé ou est veuf.


Situation professionnelle
28 % des hommes SDF ont déclaré avoir eu, avant la rue, une profession itinérante, les conduisant à se déplacer de ville en ville durant des années (ouvriers bâtiment, routiers, déménageurs, mariniers, représentants commerce, restauration, spectacle).
Environ 25 % des hommes SDF déclarent travailler, soit en CDD, intérim ou CES ou autre petit boulot. 17 % des concernés sont en CDI.
Catégories socio-professionnelles des parents de SDF
1 SDF homme sur 5 ne peut préciser le métier de son père, soit qu'il ne l'ait pas connu, soit que les liens avec lui aient été rompus très tôt.
Pour les 4 SDF hommes restants, 49 % ont un père ouvrier. Les moins de 34 ans ont plus souvent que leurs aînés un père artisan ou commerçant.


Sans-papiers
Nombre de « sans-papiers » et « invisibles » échappent aux statistiques.

Morbidité
Les principales pathologies des sans-abris sont liées à la malnutrition et notamment aux carences en vitamine C et en calcium : anémie, hémorragies, troubles neurologiques ou cardio-vasculaires, fractures. Le manque de suivi médical empêche la prévention de maladies bien traitées comme le diabète ou l'hypertension. À ceci s'ajoute une forte consommation d'alcool et de tabac, entraînant des maladies cardiovasculaires, des cancers ORL et des cirrhoses.

Décès
2005
Le collectif Les Morts dans la Rue, créé en 2002 et regroupant une quarantaine d'associations, a recensé 112 morts de février à octobre 2005. La variation saisonnière est peu importante, le froid a tué 5 personnes sur les 112. Ces personnes avaient en moyenne 49 ans, alors que l'espérance de vie est de 77 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes, le plus jeune avait 31 ans et la moitié avaient moins de 50 ans. L'étude a également recensé 21 morts violentes : 8 assassinats, 7 morts dans des incendies et 6 chutes mortelles.
2006-2007
Le collectif Les Morts dans la Rue a comptabilisé 145 décès de sans-abri de novembre 2006 à mars 2007, dont 91 en Ile-de-France. La durée de vie moyenne de ces 145 morts a été de 49 ans (contre une moyenne nationale de 80 ans). Le collectif avait compté 122 « morts dans la rue » de novembre 2005 à mars 2006[5]. Sur ces 122 décès en 2005-2006, seuls cinq d'entre eux étaient imputables au froid (hypothermie). Les principales causes de mort sont en effet la malnutrition, tandis que le manque de suivi médical empêche la prévention de maladies bien traitées comme le diabète ou l'hypertension. À ceci s'ajoute une forte consommation d'alcool et de tabac, entraînant des maladies cardio-vasculaires, des cancers ORL et des cirrhoses. La création de la CMU par le gouvernement Jospin visait entre autres à améliorer le suivi médical de ces patients, afin de traiter les pathologies dès leur apparition, à moindre coût, plutôt que lorsqu'elles deviennent trop graves.

Espérance de vie
Dans un éditorial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire[6], Martin Hirsch faisait remarquer que « l’espérance de vie des plus pauvres en France est plus proche de l’espérance de vie au Sierra Leone (34 ans), pays qui a l’une des espérances de vie les plus courtes au monde, que de l’espérance de vie de l’ensemble de la population française. Autrefois, la pauvreté tuait brutalement. Aujourd’hui, elle tue tout aussi sûrement, mais plus lentement. »
L'association les enfants de Don Quichotte évalue l'espérance de vie d'un SDF à 43 ans en 2006.


Centres d’hébergement
En France en novembre 2006, le gouvernement annonce la création de 100 000 places en centres d’hébergement pour les sans-abri au titre du « plan hiver » (du 1er novembre 2006 au 31 mars 2007).

Travailleurs pauvres
Les sans-abris ne sont pas nécessairement chômeurs, certains travaillent (parfois même pour la Mairie de Paris en tant que fonctionnaires titulaires). Selon l'étude de l'Insee de 2004 :
- trois sans-abri sur dix ont un emploi, en général précaire (contrat à durée déterminée, intérim) ; ce sont le coût du logement (en progression importante depuis 1995) et l'insuffisance des logements sociaux à prix très modérés qui les maintiennent à la rue.
- quatre sans-abri sur dix sont inscrits à l'Agence nationale pour l'emploi.


Travailleurs très bien payés, cadres supérieurs mais officiellement SDF
On cite plusieurs cas de personnes ne possédant pas de domicile fixe (et titulaires du carnet de circulation) mais disposant d'un emploi stable et très bien payé (dont des fonctionnaires de catégorie A). Ce sont généralement des ingénieurs qui effectuent énormément de déplacements à l'étranger (notamment ceux des plateformes pétrolières), plus particulièrement des jeunes en début de carrière qui optimisent les avantages liés à la mobilité consentis par les grandes sociétés. Ces personnes, généralement hébergées en hôtel par leurs employeurs, fonctionnent ainsi pendant quelques années avant de se fixer. Les fortes rémunérations ainsi que l'absence de frais d'hébergement permettent à ces personnes de devenir propriétaires sans aucun emprunt.

Promesse de Nicolas Sarkozy : zéro SDF en 2008
Lors de la campagne présidentielle de 2007, le futur président Nicolas Sarkozy avait formulé les promesses suivantes :
« Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. » « Le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause. ».
Deux ans plus tard, en 2009, 358 sdf sont morts.

Commentaires (1)

hannah le 06/06/2024
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